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POURQUOI DIGITALISER LA FONCTION MAINTENANCE ?
Les changements des usages de consommation, l’accélération des progrès technologiques ou encore l’évolution des compétences numériques au sein des générations sont venues modifier radicalement les relations internes et externes des entreprises ces dernières années.
Afin d’atteindre les objectifs de performance, le besoin de digitaliser les services de production et de commercialisation, en partie ou en totalité, s’impose de plus en plus comme une évidence.
La digitalisation de la fonction maintenance, au même titre que celle de la production ou de la qualité, tient un rôle fondamental dans cette recherche de performance globale de l’industrie en offrant des gains tangibles en matière de sécurité, de productivité et de rentabilité. Elle participe également au décloisonnement entre les services de l’entreprise en rendant l’information accessible à l’ensemble des acteurs concernés, tout en facilitant la mobilité des équipes.
QUELS SONT LES ENJEUX CLEFS DE LA TRANSFORMATION DIGITALE DE LA FONCTION MAINTENANCE ?
L’INSTANTANÉITÉ DES DONNÉES
Le premier pilier de la digitalisation de la fonction maintenance repose sur la collecte automatique des données sur les équipements et machines : automates, ordinateurs ou tout autre système communiquant. Elle donne lieu à leur diffusion en temps réel, qui s’ensuit de leur mise à disposition selon des protocoles ou technologies d’échanges standardisés auprès des différents acteurs : opérateurs, responsables de la maintenance, techniciens…
L’instantanéité des données offerte par la digitalisation permet de gagner en réactivité et en productivité dans l’industrie. Par exemple, un défaut machine détecté par le système de supervision industrielle (SCADA) peut être transmis en temps réel à la GMAO. Une demande d’intervention est alors générée automatiquement et transmise au technicien de maintenance.
Résultat : non seulement la digitalisation de la fonction maintenance engendre une meilleure efficacité du service maintenance, mais elle impacte également les autres fonctions de l’entreprise. Grâce à la rapidité d’intervention du service maintenance, le service production diminuera les risques de baisse de taux de rendement machine tandis que le service qualité verra le taux de rebut diminuer.
LA RICHESSE DE L’INFORMATION
Pour garantir l’efficience de la fonction maintenance grâce à la digitalisation, il est nécessaire de collecter un maximum de données accessibles en temps réel, puis de les archiver pour toute visualisation ou analyse a posteriori. La richesse de l’information permet en effet de contextualiser les données avec d’autres données dont elles dépendent et sur lesquelles elles influent.
Par exemple, il peut être très utile de croiser les temps de marches des équipements et des consommations pour déclencher automatiquement les interventions de maintenance prédictive.
L’AGILITÉ
La digitalisation permet de disposer d’outils d’analyse dynamique tels que des rapports, des tableaux de bord ou tout autre type d’indicateurs capables de s’adapter à tout moment à chaque profil d’utilisateur. Au travers d’interfaces interactives, tous les acteurs de l’entreprise peuvent ainsi accéder à une analyse sur-mesure et en temps réel des données collectées, selon leurs propres critères de recherche.
Cette agilité dont font preuve les solutions digitales participe activement à la mise en perspective des informations entre elles et facilite le processus de réflexion dans l’entreprise.
LA TECHNOLOGIE ABORDABLE
Pour que la digitalisation de la fonction maintenance soit un succès, il faut que le processus demeure accessible à la fois économiquement et humainement. Plus la technologie est jugée simple d’utilisation par l’utilisateur, plus son adoption sera réussie et plus le ROI sera rapide. L’inverse pourrait conduire à un rejet et à l’échec du processus de digitalisation.
D’autre part, la transformation digitale ne doit pas signifier le remplacement systématique du parc installé, auquel cas elle demeurera inaccessible pour beaucoup d’entreprises du fait d’investissements financiers trop lourds. Elle doit au contraire favoriser au maximum la réutilisation des équipements et systèmes existants, pour générer un ROI rapide.
LE MANAGEMENT PARTICIPATIF
La digitalisation naît d’une volonté managériale qui valorise le partage d’informations entre acteurs dans l’entreprise afin d’enrichir les réflexions en conjuguant les « spécificités » de chacun. Elle en est également le moteur au quotidien en contribuant à la mutualisation des données à tous les niveaux de l’entreprise. La diffusion de l’information est facilitée par la mise à disposition automatique et en temps réel des données pertinentes et ciblées pour chaque acteur.
La transformation digitale de la fonction maintenance participe donc directement à la compétitivité et à l’agilité de l’entreprise. Elle accompagne les acteurs de la maintenance dans leur quotidien en leur donnant les moyens d’être plus efficaces car plus réactifs et mieux informés, tout en favorisant leur capacité d’analyse et leur mobilité.